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actualité

  • Le choc de l'Humanité

    Celeste 1 br

    Céleste 1 - Acrylique sur carton toilé - 47x37

    Vendredi 21 juillet 2017

    Choqué.

    Il est 7h du matin et, comme tous les matins, j’ouvre mon ordinateur et télécharge les mails de la nuit. Parmi ceux-ci, Le Quotidien du Médecin, la seule publication liée à ma vie professionnelle antérieure et à laquelle je reste abonné.

    « Décès du Pr Christophe Mariette ». Le nom de ce médecin lillois me rappelle le souvenir d’un TAP (Tiré à Part) portant ce nom. Il me ramène 15 ou 20 ans en arrière, à l’époque où j’étais responsable de l’administration de la visite médicale dans un laboratoire pharmaceutique. Mon équipe était chargée d’envoyer aux délégués médicaux la « littérature » utilisée pour soutenir leur discours d’information auprès des médecins.

    L’article montre une photo du Pr Mariette, plutôt jeune. Il était un spécialiste mondialement reconnu en chirurgie et cancérologie digestive. L’émoi provoqué par sa disparition est immense. De quoi est-il mort ? L’article ne le mentionne pas. J’ai la curiosité de vouloir savoir comment il est mort prématurément, à 48 ans. Généralement, une phrase, faisant par exemple référence à une « longue maladie », permet de comprendre la cause du décès. Mais là : rien !

    Je cherche un autre article où l’information pourrait être présente. Tous les organes de presse diffusent exactement le même communiqué citant l’homme et son parcours, mais toujours rien sur l’origine de sa mort. Cela finit par être suspect…

    C’est finalement sur le site de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE) que je lis la stupeur avec laquelle ses parents, amis et collègues ont appris que le médecin s’était donné la mort. L’émotion m’étreint. Il semble y avoir un immense décalage entre l’image que donnait cet homme, « brillant esprit, d'une intelligence aiguë, travailleur acharné, rigoureux et charismatique » et ce qu’il devait vivre intérieurement.

    Le déchirement qui va au-delà du supportable, la conscience de l’acte inévitable et fatal me touchent profondément. Ils me rappellent la fragilité de l’homme et me renvoient l’image de l’Humanité avec un grand « H ». Tel un fil d’Ariane, cette réflexion m’amène à la définition que donne Olivier Wahl de l’Art : « c’est ce qui donne l’image de ce que c’est qu’être humain ».

    L’Art, la conscience de l’acte ultime, la mort, le bouleversement qu’elle provoque… L’Humanité est le trait d’union de tout cela. J’absorbe le choc. Il diffuse en moi une onde à l’écho sourd et profond. Le Professeur Mariette eût été malade, l’émoi aurait été différent, le choc moins violent. Le résultat ne change rien ; c’est l’acte qui bouleverse.

    L’article sur le site de la SNFGE se termine de façon douce et poétique, tranchant avec la stupeur et la violence ressenties jusqu’ici : « Christophe est maintenant dans le ciel avec les étoiles filantes ». Je ne connaissais pas cet homme mais une chose est sûre : par l’émotion ressentie, je ne l’oublierai pas.

  • Anecdotes arthistoriques

     

    Celeste 2

    Celeste 2 - Acrylique sur toile - 40x40 - 2014

    Un ami m'a récemment fait connaître un site qui mérite le détour.

    En s'abonnant à Artips, le visiteur recevra 3 fois par semaine dans sa boîte aux lettres un mail relatant une anecdote sur l'art et son histoire (la petite comme la grande). La peinture a la part belle mais les autres disciplines ne sont pas en reste.

    Chaque message permet au lecteur de découvrir ainsi l'origine d'un style de mobilier, un personnage étonnants, des détails invisibles sur une toile pour le non initié, le décryptage d'une époque à travers une œuvre...

    Ça demande 1 minute à lire, c'est parfois drôle et toujours intéressant et bien documenté avec la caution d'un professeur d'histoire de l'art.

    A consommer sans modération !

    lundi 09 juin 2014 11:19

  • L'artiste est-il vexé ?

    Hakochi 5Hakochi 5 - Acrylique sur papier - 21x30 - 2016

    L'œuvre illustrant mon article du 11 avril a déconcerté (au moins) deux lecteurs qui n'y retrouvaient pas l'ampleur et l'harmonie des gestes présents sur les œuvres précédentes. L'ambiance relativement sombre (faussement rendue par la photo) ne leur permettait pas non plus de retrouver les contrastes qu'ils apprécient en général dans mes "gestes colorés". Au moment où il me faisait part de son sentiment, mon interlocuteur était presque gêné de me le dire. Mais notre relation de confiance imposait qu'il le fit.

    Je conçois qu'il est délicat d'exprimer à un artiste un sentiment de rejet, d'insatisfaction ou de gêne vis à vis d'une de ses œuvres. Le spectateur imagine volontiers que l'artiste puisse en être vexé, compte tenu de l'affection de ce dernier pour le fruit de son travail, le temps - peut-être long - qu'il a pris pour le réaliser.

    Ce n'est pas toujours le cas. Au fil des expositions et des discussions avec mes collègues exposants, je constate que nous avons souvent le même type de rapport à nos œuvres. Certaines nous plaisent, d'autres moins. Parfois, l'attachement d'un artiste à son travail est tel qu'il fixe un prix très élevé, sans rapport avec celui d'œuvres comparables.

    L'artiste qui est vexé a parfois un ego surdimensionné, ce qui peut êtrele cas des génies. Il est aussi possible qu'il manque de recul sur sa pratique artistique. S'il produit des œuvres en espérant qu'elles plaisent, il ouvre la porte à la déception. Si le spectateur n'aime pas et le dit, l'artiste sera déçu/vexé. Si le spectateur n'exprime pas son sentiment, l'artiste sera dans l'ignorance ou l'illusion. Ce n'est que par la remise en question permanente de qui il est à travers ce qu'il fait que l'artiste peut progresser, avancer, évoluer.

    Le regard critique et bienveillant de ceux qui me suivent est TRES important pour moi. Je suis le premier à me rendre compte que je ne peins plus toujours comme avant. Que cela plaise ou non, je n'y peux rien. Je n'expose pas mes œuvres si je les trouve belles. Je le fais en prenant en considération des critères d'équilibre et d'harmonie au niveau des couleurs, des pleins et des vides. Dans chaque toile, il y a qui je suis au moment où je la réalise. On y voit mes doutes, mon ras-le-bol, ma joie libératrice et probablement beaucoup d'autres sentiments. Je n'en prends parfois conscience qu'à travers ce que ressentent les spectateurs... à condition qu'ils me le disent ! Ils me permettent ainsi d'y voir clair sur moi-même et d'aller plus vite à l'essentiel. Accessoirement, il y a bien longtemps que je ne ressens plus le sentiment d'être vexé...

  • Au printemps, les expos bourgeonnent !

    Nadai 1

    Nadai 1 - Acrylique sur toile - 60x20 - 2016

    Avec le printemps débute la saison des... expositions printanières.

    Outre la réalisation de quelques œuvres, mon hiver 2016 a été consacré à la préparation de dossiers d'expositions et à la gestion de réseau. Cela avec un certain succès puisque, d'ici fin juillet, mes œuvres seront présentes à 7 reprises lors d'évènements et salons qui dureront d'un week-end à un trimestre.

    Dans le détail, l'agenda sera le suivant :

    - du 2 au 10 avril, invité d'honneur au 10è Salon de l'Art en Mouvement des Artistes du Beauvaisis, à Beauvais (60) - 12/15 œuvres présentes

    - du 9 au 17 avril, exposant au 22è Salon du Colombier, à Saint Arnoult en Yvelines (78) - 3 œuvres sélectionnées par le jury

    - du 3 mai au 28 juin, 10 gestes colorés récents présentés à la 3è Biennale d'Art en Beauce, à la Médiathèque de Toury (28)

    - du 21 au 29 mai, exposant au 7è Salon Gilles Anger à Rouxmesnil-Bouteilles, près de Dieppe (76) - une dizaine d'œuvres de différents formats

    - les 18 et 19 juin au Château de Waleffe, en Belgique

    Je serai également amené à présenter des œuvres dans 2 entreprises à Créteil (94) - juin/juillet - et Vélizy (78) - de mai à juillet, avec une dizaine d'œuvres pour chacune.

    Comme vous le voyez, "ça bourgeonne" ! ;-)

    Les lieux précis et les horaires sont accessibles à partir de la rubrique "Actualité" / "Agenda 2016" de mon site.

  • Il y a salon et salon...

     

    Rouxmesnil vernissage

    J'ai découvert une manifestation que je ne connaissais pas : la "Fête du hareng", qui a lieu à Dieppe un WE par an. Cette année, pas de bol : c'était le jour de l'ouverture du 7ème salon de la création artistique de Rouxmesnil-Bouteilles, auquel je participe en tant qu'exposant. Résultat : le samedi 14 novembre, le chaland était plus proche du chalut que du chalon ; pardon... du SAlon.

    Les derniers que j'ai visités avaient lieu à Paris, pendant la FIAC, et place de La Bastille. Au menu : bousculade, chaleur, bruit, dizaines (centaines ?) d'exposants. Je me demandais de quoi avait l'air un salon en province, en périphérie d'une ville moyenne. A Rouxmesnil-Bouteilles, c'est plus calme, plus discret. Les échanges avec la vingtaine d'artistes présents sont cordiaux et détendus. Ce sont 350 visiteurs sur un WE, contre plusieurs milliers pour un salon parisien.

    Ça laisse le temps de se promener dans les allées, de discuter avec les collègues exposants, de parler art, technique, de nos histoires et de nos projets. J'ai même rencontré une artiste qui s'est révélée être une ancienne collègue de l'industrie. Peut-être aurons-nous dans l'avenir des projets communs.

    Le plateau artistique est de bonne facture. Tous les styles et techniques sont représentés : portrait, paysage, abstrait, sport, huile, aquarelle, acrylique, matières et matériaux variés. C'est le concept de ce salon dont l'organisatrice s'efforce de faire chaque année un évènement où chacun peut trouver son bonheur.

  • Y'a du réseau ?

    Second life

    Second life - Acrylique sur toile - 33 x 24 (4F) - 2015

    Le challenge de l'année 2014-2015 a été de mettre des mots sur ma démarche artistique et de prouver que j'étais capable de produire des œuvres sur moyen et grands formats. Celui de 2015-2016 sera de me faire connaître davantage.

    Pour cela, il faut exposer et pour exposer... il faut se faire connaître auprès des galeristes et des personnes qui ont accès au marché de l'art. J'ai une offre substantielle mais pas de passé artistique et ne dispose pas d'un réseau dans ce domaine.

    Je ne souhaite pas tirer dans tous les sens sous prétexte de me faire voir. J'entends mettre mon énergie sur des pistes constructives. J'ai la chance de disposer d'un réseau amical et professionnel (issu de ma vie en entreprise) qui forme un public répondeur et bienveillant. Bien évidemment, je vais continuer à le solliciter et à le nourrir de mon actualité mais je dois désormais investir davantage auprès d'un public qui a "pignon sur l'art".

    Après avoir créé mon site internet, mis des œuvres sur des galeries en ligne, partagé mes articles sur les réseaux sociaux, je me suis mis cet été à Twitter. Je découvre par ce media des artistes talentueux du monde entier, j'ai accès à des news artistiques ciblées et la possibilité de partager ce que je fais auprès d'un public très large.

    Il y a des codes à connaître et à comprendre pour rendre sa communication efficace, notamment le "hashtag", dont l'utilisation premet de recenser les partages sur un thème donné. Vous retrouverez derrière le hashtag #Gestecoloré plusieurs œuvres que j'ai "tweetées".

  • Strobiiii, c'est finiiii...!

    L'ange créateur et Denis

    "L'ange créateur" (92x73-F30), la toile la plus remarquée de l'expo au STROBI

    Le décrochage de mon expo au STROBI, près de la Place Clichy à Paris 17è, a eu lieu dans l'après-midi du 31 juillet.

    Vous aimeriez savoir si "ça a marché" ?

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  • 4 ans d'histoires !

    Sirac Gioberney

    Le Sirac (3441m), vu du sommet du Gyoberney (3352m)

    En septembre 2015, cela fera 4 ans que j'ai commencé mon blog et la rédaction des presque 200 articles (celui-ci est le 199ème) publiés à un rythme hebdomadaire.

    Initialement créé pour montrer à mes parents et amis mes progrès dans un domaine nouveau pour moi, ce blog est devenu au fil des articles une sorte de carnet de voyage artistique dans lequel j'évoque mes joies, mes doutes, mes difficultés, mes découvertes techniques et philosophiques.

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  • Un moment dense et léger

     

    Expo Strobi : la salle

    Le restaurant STROBI : la salle et les œuvres exposées, que chaque convive peut voir

    Avec "Dimensions colorées", j'ai organisé le 11 juin mon 3ème vernissage.

    Pour la première fois, je n'avais aucune idée du nombre de participants. Lors des 2 précédentes expos, le travail de communication avait commencé 5 à 6 semaines en amont, ce qui avait donné le temps d'assurer la présence de personnes auxquelles je tenais particulièrement.

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  • Expo STROBI : l'expérience

    Flyer expo strobi

    Il m'est arrivé à plusieurs reprises de manger dans un restaurant où sont exposées des peintures. A vrai dire, j'ai rarement été séduit par les œuvres présentées.

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  • Où exposer ?

    Aeolidia br 1Aeolidia - Acrylique sur papier spécial - 21 x 30 - 2015

    En 2015, je recherche des lieux d'exposition. J'en ai déjà trouvé 3 qui cumulent une durée d'environ 3 mois 1/2.

    J'ai contacté de nombreuses galeries et salons et commence à comprendre comment cela fonctionne.

    Je classerais les lieux d'exposition en 4 catégories :

    1. les Galeries gratuites : elles n'ont pas d'activité proprement commerciale et l'exposition d'œuvres sont le plus souvent un élément de notoriété et d'image. Les restaurants, entreprises ou commerces qui exposent dans leurs locaux sont le plus souvent dans cette catégorie, laissant l'artiste gérer la communication et les relations avec les éventuels clients

    2. les Galeries payantes : elles ont pignon sur rue et doivent être abordées avec prudence. Il y a celles qui croient au potentiel de l'artiste, qui vont promouvoir son travail en utilisant leur réseau et qui l'accompagneront pour l'aider à développer son activité et progresser dans sa démarche. D'autres sont moins actives, promettront monts et merveilles à l'artiste moyennant un coût et ne font ensuite aucun travail sérieux de promotion ? C'est de l'escroquerie pure et simple et ces entreprises sont à fuir

    3. les Salons et marchés : cela passe en général par la présentation d'un dossier avec biographie, CV, présentation de la démarche artistique et photos des œuvres que l'on compte exposer. Une première sélection fait parfois passer le dossier en Comité qui prononcera l'acceptation définitive. A partir de là, se pose la question financière, qui n'est pas toujours connue à la présentation du dossier. Cela peut représenter une somme modique (ex : 20€ pour 1 semaine d'expo dans un salon municipal en province) pour gérer les frais de dossiers, chaque artiste disposant d'une surface dédiée pour exposer. La somme peut être très importante pour des Salons comme celui de La Bastille (1764€ pour 6m² pendant 4 jours). Selon mon ressenti, plus la somme est importante, moins l'aspect artistique est pris en compte. A chacun de choisir son lieu d'exposition en fonction du bénéfice notoriété/visibilité/chiffre d'affaires qu'il compte en tirer

    4. les opportunités ponctuelles : ce sont tous les autres lieux possibles, procurés en ce qui me concerne par le réseau amical ou familial. L'artiste profite d'un évènement pour amener tout ou partie de sa production et exposer ses œuvres et sa démarche. Cela demande une organisation efficace car la mise en place et le remballage doivent être rapides, le transport simple et sécurisé pour ne pas abîmer les œuvres.

    J'ai à ce jour expérimenté les catégories 1 et 3. En 2015, sont planifiées une expo dans le cadre d'un restaurant (3 mois), un marché artisanal sur un WE et un salon d'une dizaine de jours en province. J'ai contacté plusieurs autres salons et galeries qui sont pour la plupart déjà bookés pour toute l'année 2015. Les appels de dossiers d'inscription sont fait 8 à 10 mois à l'avance, décembre et janvier étant la période charnière.

    Dans les prochains articles, je vous ferai partager les coulisses des expériences à venir.

  • C'est un plaisir et... ça fonctionne !

    Camara mon musee 201503 redim

     

    J'ai fait les comptes : 130 œuvres attendent patiemment leur sort : une douzaine sur toiles, une dizaine sur carton et carton toilé, 25 sur papier spécial et environ 80 sur papier classique, principalement des aquarelles et gouaches.

    Le stockage des œuvres est un problème à gérer pour qu'elles soient conservées sans se détériorer et tout en restant accessibles. C'est en partie pour cette raison que je choisi parfois de peindre sur carton toilé, 6 fois moins épais qu'une toile. Si c'est plus pratique à stocker, ce n'est pas toujours une bonne idée car certains salons de peinture auxquels je me porte candidat demandent exclusivement d'exposer des toiles sur chassis.

    Chez moi, j'ai équipé les murs de plusieurs pièces avec des rails pour cimaises. Je peux ainsi avoir sous les yeux ce qui est en cours, faire des tests de scénographie et m'approprier les œuvres qui sont sur le fil de mes émotions. La semaine dernière, j'ai pu ainsi préparer une exposition dans un restaurant où je dînais avec d'anciens collègues. J'avais amené une centaine d'œuvres dont une trentaine de toiles et de cadres, le reste étant des aquarelles et gouaches mises derrière passe-partout sous blister. La salle était équipée de rails. J'avais amené mes cimaises équipées de crochets et l'ensemble, avec les œuvres, tenait sans problème dans ma voiture.

    Les toiles et cadres étaient visibles de la trentaine de participants. Les aquarelles et gouaches passaient de mains en mains, de table en table. C'était animé, sympathique et convivial... Dans ces circonstances, rien ne vaut de pouvoir montrer les œuvres "en live" plutôt que sur "books" ou sur tablette.

    En 2015, je veux me rendre visible et saisir toutes les opportunités pour montrer ce que je fais. Si vous organisez ou participez à un évènement, la réunion d'un club, d'une association, de votre famille, à laquelle vous aimeriez apporter une touche artistique et colorée, je suis prêt à étudier la possibilité d'exposer tableaux et gestes colorés. Je l'ai constaté : ça fontionne, c'est apprécié et, pour moi, c'est facile et c'est un plaisir de le faire !

  • La vie de Phenix

    Phenix br1

    Phenix - Acrylique sur toile - 60 x 60 - 2015

    Mes pérégrinations artistique m'amènent parfois à des résultats dont je ne sais pas quoi faire. "Phenix" en est un exemple. Il est complètement différent de ce que j'ai produit jusqu'ici et je manque de repères pour orienter sa vie.

    Il y a encore quelques mois, le doute m'aurait rongé. Aujourd'hui, ce n'est plus un problème. Je mets l'œuvre à l'épreuve du temps, à la maison. Je la place dans un endroit d'où je peux la voir souvent. J'ai équipé à cet effet plusieurs murs de cimaises, me permettant de pendre des grands formats, de les changer de place pour les soumettre à différentes lumières et des angles d'observation variés.

    Après un temps que je juge suffisant, si je ne vois toujours pas quoi ajouter ou corriger, je la publie, comme je le fais maintenant. De vos réactions, à vous, lecteurs, dépendra son avenir, car j'ai été plusieurs fois surpris, dans un sens comme dans l'autre, de réactions de visiteurs du blog ou d'une expo. Certaines œuvres que je trouvaient enthousiasmantes semblaient boudées, alors que d'autres, auquelles je ne croyais pas étaient plébiscitées.

    Qu'en est-il de "Phenix" ? Vous aura-t-elle touché(e) ? Même si rien ne vaut la confrontation directe, car je trouve que les couleurs sont plus belles en réalité que sur l'écran de mon ordi (et donc du vôtre), j'espère vos commentaires et vous propose de tester un nouvel outil en répondant au sondage qui se trouve en cliquant ICI.

    Bonne semaine !

  • Perplexité

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    Lobster - Acrylique sur papier spécial - 21 x 30 - 2015

    Passant à côté du Centre Pompidou, j'y suis entré avec l'espoir de vivre des émotions face aux œuvres de Kandinsky. Déception : l'étage de l'Art Moderne est en  rénovation et ne redeviendra accessible qu'en mai prochain.

    J'ai saisi l'occasion d'aller voir l'étage de l'Art Contemporain. J'avais fait une première visite, il y a deux ans, dont j'étais sorti perplexe. J'avais l'impression de n'avoir rien ressenti de positif. Pas une fois je ne m'étais dit "j'aime" ou "j'ai envie" (de regarder, de m'attarder, de comprendre, d'observer...).

    J'ai conscience d'avoir fait du chemin en deux ans. Je pense avoir aujourd'hui un regard différent, plus large, plus tolérant, plus exercé. Je me suis dit que cette nouvelle visite était l'opportunité de faire le point sur ma sensibilité à l'Art Contemporain, stimulé par l'expérience vécue positivement au Palais de Tokyo, avec l'expo "Inside".

    Fin du suspense : un fois de plus, je n'ai pas été touché par ce que j'ai vu si ce n'est par le format souvent immense de œuvres. Mon seul souvenir provient d'une vidéo présentant un homme qui navigait sur une table en bois renversée à l'arrière de laquelle il avait accroché un moteur de 25 cv. On peut trouver ça débile ou génial mais la façon dont c'était filmé rendait la vidéo fascinante.

    J'ai terminé ma visite par la rétrospective Jeff Koons, cet artiste américain dont les œuvres atteignent des sommets lors de ventes aux enchères (58 millions d'euros pour un "Balloon dog" comme celui-ci : 20150211 180123 360x640). D'autres œuvres présentent des fleurs en plastique, des aspirateurs dans des coffrets transparents empilés les uns sur les autres, un ballon de basket dans un aquarium baignant dans un liquide transparent...

    Là encore, je n'ai pas été sensible à cette forme d'art et ne comprends pas ce qui fait son succès. Certes, il y avait des explications sur la portée que Jeff Koons donnait à ses réalisations mais elles ne m'ont pas atteintes.

    Pourtant, quand je vois le sort qui fut réservé à certains maîtres, notamment à la fin du XIXè siècle (Cézanne, par exemple), je me dis que je dois rester connecté à ce qui se fait, ne pas rejeter ce qui ne me touche pas aujourd'hui car ça le fera peut-être demain. En réagissant ainsi, je me sens "Charlie" ;-).

  • Expiration... Inspiration...

    Inca

    Inca - Acrylique sur carton toilé - 50 x 50 - 2015

     

    La fin de semaine a été exceptionnelle. Participer au 1er colloque interprofessionnel de Respirologie m'a permis de comprendre à quel point la respiration est au centre des relations entre le corps et l'esprit. Cependant, la plupart d'entre nous n'ont pas conscience d'effectuer cet acte pourtant exécuté des milliers de fois par jour.

    Des éducateurs, des thérapeutes, des soignants, des médecins, des coachs, des sportifs ont échangé expériences, connaissances et pratiques qui mettent en jeu la respiration avec pour objectif d'aider l'autre ou soi-même à acquérir plus d'aisance, de confiance, d'efficacité, de bien-être et de vitalité tant dans sa vie quotidienne que dans les circonstances exceptionnelles que la vie nous réserve parfois.

    Ma première découverte fut d'identifier que se concentrer sur sa respiration, sur la façon dont l'air entre et sort de notre corps et de nos poumons, est un puissant facteur de vigilance. Je l'ai expérimenté "en live" pendant le colloque, aux moments où je sentais mon attention faiblir.

    Dans mon activité artistique, respirer "en conscience" développera mes capacités d'observation, de perception et de concentration. Au moment de réaliser mes gestes colorés, mon inspiration dépendra de... mon expiration.

    Pour en savoir plus sur la Respirologie et faire connaissance avec celui qui met toute son énergie pour nous convaincre que "bien respirer pour mieux vivre" est un enjeu de santé publique, visitez le site www.respirologie-france.com.

     

  • D'une année à l'autre

    Carte de voeux 2015 denis

    Je vous souhaite une année 2015 inspirante et créative

    Je profite de la nouvelle année pour faire le point sur ce que j’ai vécu en 2014.

    Assurément, ce fut un bon cru : une cinquantaine d’œuvres, plutôt des aquarelles en début d’année et des gestes colorés ensuite. Le recueil « Paris vu de la Seine » en avril et 6 semaines d’expo en fin d’année. Quelques grands formats, un nouveau site internet et une plus grande visibilité sur les réseaux sociaux.

    En 2014, j’ai compris que c’est dans le geste coloré que je m’épanouis, même si je n’abandonne pas l’aquarelle et la copie. Les réactions des visiteurs de mon expo m’encouragent à poursuivre sur de plus grands formats. Si j’ai une certitude, c’est que 2015 sera pour moi l’année du grand format, 50 x 50 et plus.

    Je vais chercher des lieux d’exposition : galeries, salons, médiathèques, salles municipales…

    Peut-être aussi décliner ma production dans d’autres formats, sur d’autres supports. Vous pourrez suivre mes projets en visitant régulièrement le site.

    Je vous souhaite une très bonne année 2015 !

  • Inside : déroutant, étonnant, dérangeant !

    Thidet stephane

    Stéphane Thidet, Le Refuge, 2014. Inside, Palais de Tokyo. Crédit photo : André Morin

    Mi-novembre, 17h45. J'ai 2h disponibles entre 2 rendez-vous et je suis à côté du Musée d'Art Moderne. Je m'y engouffre pour admirer, une fois de plus, l'immense fresque de "La fée électricité" puis les œuvres colorées des Delaunay ou un tableau hypnotisant de Zao Wou-Ki, un maître de l'abstrait. Las ! A peine entré, j'entends le haut parleur suggérer aux visiteurs de rejoindre la sortie, le Musée fermant à 18h.

    Heureusement, en face, se trouve le Palais de Tokyo, qui ouvre à midi et ferme à minuit. Y sont programmées des expos et évènements d'art contemporain. En ce moment y a lieu "Inside", exposition où, d’une installation à l’autre, le visiteur "se trouve toujours à l’intérieur d’œuvres qui nous conduisent en nous, de la peau jusqu’à nos pensées les plus secrètes", dixit la plaquette de présentation.

    J'avais jusqu'ici visité une seule expo d'art contemporain à Montrouge, en 2008, époque où je n'avais pas encore idée de mon futur artistique. Je m'étais senti étranger à ce type d'art dont l'intérêt et les sujets me semblaient inaccessibles. En visitant "Inside", j'ai tout d'abord ressenti le même sentiment d'étrangeté en me retrouvant au milieu d'œuvres telles qu'une sorte de blokhaus en ciment, un château gonflable dégonflé disparaissant sous un amoncellement de poutres gigantesques, une maison-refuge à l'intérieur de laquelle il pleut averse, une salle où sur 2 murs se faisant face sont projetées des vidéos : en regardant la première on se sent voyeur alors qu'avec la seconde, on se sent observé. D'autres vidéos sont étranges et dérangeantes, faisant ressentir de l'étonnement, de l'amusement ou même du dégoût.

    Quoiqu'on pense de l'art contemporain, on ne ressort pas indemne de la visite d'"Inside". Certaines œuvres ont marqué ma mémoire de façon durable par ce que j'ai ressenti en les parcourant. En me posant, à certains moments, les questions : "qu'est-ce que je fais là ?", "je reste ou je pars ?", "pourquoi je ressens ça ?", je pense que les artistes exposants auront atteint leur but ; faire réagir le spectateur en le révélant à lui-même.

  • Expo Aguesseau - Accrochage

     

    Galerie d'Aguesseau - fin d'accrochage et vue de nuit

    Vendredi 31 octobre, 10h30

    Présenter 33 œuvres dans la galerie demande un travail de réglage conséquent. Nous sommes 2 pour décrocher les 25 tiges de cimaises de l'expo précédente, en sélectionner 7 de plus qui disposent d'un crochet qui coulisse correctement, rechercher la bonne hauteur pour les crochets et les fixer sur les 32 tiges, positionner ces  dernières à égale distance les unes des autres pour terminer par l'accrochage des œuvres selon l'ordre défini.

    Rectification de l'alignement puis vient l'heure de vérité. Nous sortons dans la rue et vérifions que ça "fonctionne", que ce qui a été imaginé et travaillé sur le papier donne le résultat escompté.

    Il ne reste plus qu'à poser à côté de chaque œuvre un autocollant avec son numéro, à rendre visibles la liste des prix et mes coordonnées... L'ensemble aura duré 2 petites heures.

    Samedi 1er novembre, 15h30

    Faire le trajet de mon domicile à la galerie me demande 1h de vélo, 1h15 de transport en commun ou... entre 25 minutes et 2h de voiture, selon l'état du périphérique parisien. C'est le vélo que je privilégie en cette clémente journée de Toussaint.

    Je me pose en observateur devant la galerie, histoire de voir la fréquentation du lieu un samedi et dans quelle mesure l'accrochage attire l'œil du passant. Le quartier est très animé mais la galerie est un peu excentrée, entre le centre commercial et une zone de bureaux. Il y a peu de passage, mais c'est loin d'être désert. Sur les 50 personnes qui passent en 1/2h, 5 tournent leur regard vers la galerie en continuant leur route et une seule s'arrête quelques instants. Je me dis que "c'est pas gagné" et cherche comment la scénographie pourrait être optimisée pour accrocher davantage le regard.

    Un couple d'ami arrive vers 16h et nous discutons en nous arrêtant devant la galerie. Etonnamment, dans la 1/2h qui suivit, 5 personnes s'arrêtent, prennent le temps de regarder plusieurs œuvres. L'une d'elles parcourt la totalité de l'expo. Je laisse mes amis quelques instants pour me présenter au visiteur et échanger quelques mots.

    Avec l'heure qui avance, je me rends compte que l'expo a plus d'allure, plus de visibilité lorsque la lumière extérieure diminue. Celle de la galerie prend de l'importance car les reflets sur les vitres ne viennent plus polluer le regard. La couleur des "gestes colorés" attire alors davantage. Je m'aperçois que les lumières au-dessus des œuvres sont mal orientées et qu'une vitre est très sale. Je corrigerai tout cela lundi matin, lorsque la galerie sera de nouveau accessible de l'intérieur, avec l'ouverture des bureaux de CEGEDIM.

    Rendez-vous le WE prochain pour partager l'actualité de ma semaine d'exposant Clin d'œil. Le temps sera moins clément mais je continuerai à venir observer les comportements, me présenter aux visiteurs intéressés, comprendre comment fonctionne le quartier aux différentes heures de la semaine et du WE et chercher les meilleurs lieux de rencontre.

  • Je suis dans la place/plaque

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    Arachnid - Acrylique sur papier spécial - 21 x 30 - 2014

    Les Portes Ouvertes aux Ateliers d'Artistes ont lieu cette année à Montreuil du 10 au 13 octobre. D'un atelier à l'autre, le visiteur rencontre l'artiste et découvre ses œuvres sur son lieu de travail. Cette année, au fil de mon parcours, j'ai des sensations différentes par rapport aux années précédentes.

     

    En 2012, j'ai visité beaucoup d'ateliers. Je me sentais comme celui qui a tout à apprendre, tout à découvrir. L'artiste que j'interrogeais dans son atelier parlait d'or, je buvais ses paroles comme un disciple. Sa capacité à créer revêtait un aspect mystérieux pour lequel je ressentais fascination et admiration.

    En 2013, j'ai visité peu d'ateliers. Je n'en avais pas envie, sans que je puisse comprendre pourquoi. C'était pourtant une belle opportunité pour prendre des références et des contacts dans un monde que j'aspirais à connaître. Peut-être projetais-je ma vision de la vie d'artiste sur ce que je voyais et je ne m'y retrouvais pas. Curieuse sensation, probablement liée au fait que j'étais en période de transition quant à la considération de ma situation d'artiste.

    Cette année, je ne cherche plus à savoir comment vit un artiste, à prendre contacts et références. Je suis simplement à la recherche d'émotions et de partage. Avec les amis que j'accompagne et avec l'artiste dont l'œuvre me touche. Je ne cherche pas d'explication à tout mais plutôt à me situer en tant qu'artiste. Je me sens aujourd'hui du monde que je visite. Je suis "dans la place" en quelque sorte. J'identifie la façon dont travaille l'artiste, j'observe comment les œuvres sont mises en scène et en valeur (ou pas...). J'écoute le discours de l'artiste en réponse aux questions ou remarques des visiteurs. Je me fais une idée sur les outils de communication utilisés, les prix pratiqués et la convivialité de l'accueil.

    Sur tous ces points, je confronte mon expérience et mon projet d'exposition à ce que je vis / vois et je me sens... "dans la plaque".

  • Expo à domicile : ça marche !

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    Mercredi dernier, j'ai testé pour la première fois une "Expo à domicile".

    Cela consistait à amener TOUTE ma production disponible pour la montrer à un particulier disposant d'une place suffisante sur sa terrasse pour l'exposer.

    Expérience à renouveler sans modération : tout est transportable en sécurité et tient dans la voiture.

    Nous avons pu tester des emplacements pour certaines œuvres, simuler des encadrements, identifier des solutions d'éclairage ou de mise en valeur...

    Tout cela s'est fait dans la plus grande convivialité, en prenant le temps...

    Un moment plein de bonne énergie ! Sourire

     

  • Go, go, go !!!

    SpringSpring - Acrylique sur papier spécial - 21 x 30 - 2014

     

    Un ami galeriste m'a récemment suggéré de m'inscrire au salon des "Hivernales de Montreuil", dont c'est la 3ème édition et qui se déroule sur 4 jours à... 200 mètres de chez moi. Cette manifestation rassemble des centaines d'artistes professionnels et accueille plusieurs milliers de visiteurs. Ce serait l'occasion d'accéder au grand public dans un lieu dédié à l'art.

    L'une des originalités de ce salon est que ce n'est pas l'auteur qui choisit les œuvres qu'il exposera mais les autres artistes participants au salon. Pour chaque œuvre qu'il souhaite exposer, l'artiste doit fournir au moment de l'inscription les photos d'un couple d'œuvres de même format. Ses collègues seront alors sollicités pour choisir laquelle des 2 œuvres sera exposée.

    Ce salon est plutôt dédié aux œuvres de grand format et je ne dispose pas en ce moment de 2 grands tableaux de formats identiques. J'ai jusqu'à fin septembre pour remplir toutes les conditions et tenter de m'inscrire.

    Ce serait cool si 2014 était l'année de mon premier salon... Go, go, go !!

  • Dis-moi pourquoi...

    Feu de foret

    Feu de forêt      -       Acrylique sur carton toilé       -       33 x 22 (P4)       -       2014

    Ça doit être le soleil... L'envie de peindre revient, et aussi celle de bouger tout simplement. Après la période "paysages" à l'aquarelle, motivée par le livret sur Paris, mon inspiration va plus sur l'abstrait.

    La toile ci-dessus, se situe entre les deux et représente pour moi un condensé de mon processus de création.

    Ça commence par un support, souvent déjà recouvert par des tentatives laissées de côté pendant plusieurs semaines, parfois plusieurs mois. Je garde tout : toiles, papier, cartons, qu'ils soient vierges ou déjà recouverts de couleur. Au début, c'était uniquement par soucis de "ne pas gâcher" ; maintenant, c'est aussi parce que cela construit l'histoire d'une réalisation.

    Ça continue par des couleurs et des gestes qui viennent se conjuguer, la plupart du temps sans intention, guidés par le besoin / l'envie de créer. Cela m'amène sur un chemin graphique ou pictural que je décide ou non de suivre. La première épreuve est rarement bonne à mon goût et il faut en général entre 3 et 10 moutures pour que le résultat se retrouve à la maison, sur le meuble où je mets en évidence ce qui me paraît présentable.

    Placé à cet endroit stratégique, j'espère qu'il sera remarqué par mon entourage dont j'attends les commentaires. Au début, mes spectateurs ne savaient trop quoi dire lorsqu'ils n'aimaient pas, de peur de me vexer ou de me décourager, se retranchant derrière un "je ne suis pas une bonne référence parce que je n'y connais rien". Aujourd'hui, non seulement je prends "bien" toutes les critiques, mais j'accorde autant d'importance à celles venant de personnes qui (selon elles)  "n'y connaissent rien" qu'à celles émanant d'artistes professionnels.

    Si ces dernier(e)s savent me dire pourquoi ils/elles sont ou non touché(e)s par ce que je leur montre, il est beaucoup plus difficile pour un néophyte de l'exprimer. Il dira que ça lui plaît, que c'est joli, superbe, bien fait, ou restera muet, n'osant dire que ça ne lui plaît pas ou qu'il trouve ça laid, moche ou mal réalisé.

    Il est difficile pour l'artiste de se remettre en question avec des critiques aussi globales, qu'elle soient positives ou négatives. Il a envie de savoir ce que le spectateur trouve ou ne trouve pas dans son œuvre et/ou ce qu'elle provoque en lui.

    Alors, cher spectateur, n'hésite jamais à poster un commentaire, dès lors qu'il est sincère et bienveillant (= qui n'est pas destiné à faire du mal). Si tu peux exprimer ce qui te plaît/déplaît, pourquoi tu es touché ou pas, tu m'aideras vraiment dans ma démarche.